LTSVISION X AXEL CAPOMAZZA

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SOMMAIRE

Cet article date du 14 Juillet 2019.

Pour ce LTSVISION, on vous présente Axel Capomazza, autodidacte et touche-à-tout ayant appris la photo, la vidéo et même la conception de jeux vidéo. Axel partage son parcours qui le mena vers ces domaines, la vision qu’il pousse à travers ses projets ainsi que son expérience professionnelle.

Bonjour Axel, peux-tu te présenter ?    

Je m’appelle Axel, j’ai 20 ans et je suis un photographe, vidéaste, graphiste et autodidacte. J’ai étudié dans un lycée général à Paris puis j’ai changé d’orientation pour étudier la Science et la Technologie du Design et des Arts Appliqués.

Etant petit, je suis tombé amoureux des jeux vidéo que je considère comme un art à part entière. De nos jours, certains titres peuvent être sublimes, autant visuellement que scénaristiquement. J’ai été bercé dans cette génération où le gaming commençait à se développer. En grandissant, je me suis toujours dit que j’aurais aimé travailler dans ce milieu. Je me suis alors orienté sur un parcours artistique : j’ai commencé à dessiner jeune et à m’intéresser à tout ce qui touche de près ou de loin aux jeux vidéo.

J’ai appris seul à utiliser Photoshop, Illustrator, Première pro grâce à Youtube. J’ai aussi appris à utiliser des logiciels bien plus complexes comme Blender, pour faire de la modélisation 3D ou Unity pour faire des jeux vidéo.

J’ai tout fait pour être accepté dans une filière artistique, ce qui n’était pas gagné d’avance selon mes anciens profs. Certains d’entre eux étaient très pessimistes à mon sujet, mais je n’ai jamais vraiment écouté leurs avis. Cela ne m’a pas empêché de réussir dans mes études pré-bac et d’avoir mon diplôme avec de la persévérance.

Diplôme en poche, j’ai pris une année de sabbatique pour profiter de mon temps libre et affiner mes compétences personnelles, le tout à mon rythme, pour ensuite reprendre des études en école de jeux vidéo. Mais étant issu d’une famille nombreuse et d’une classe sociale moyenne, en regardant les prix des écoles (25 000€ pour certaines d’entre elles), j’ai fait une croix dessus.

J’ai alors décidé de voyager. Je suis parti aux Etats-Unis en Californie, endroit dont je suis tombé amoureux. C’était l’occasion pour moi de me ressourcer et réfléchir à mon avenir. J’ai eu aussi l’opportunité de pouvoir travailler en Afrique (Dakar, Sénégal) pour une chaîne TV.

Pendant mon temps libre, je travaillais sur un projet qui me tient particulièrement à cœur : un jeu vidéo qui a pour nom Morbus.

Aujourd’hui, je vis au jour le jour. Je travaille en tant que barman à domicile pour me faire un peu d’argent et pouvoir m’acheter du matériel photo et vidéo. Mais je vends aussi mes services photos/vidéos à des particuliers comme à des marques de vêtements. Je me suis donc lancé dans l’aventure de l’auto-entrepreneuriat.

Shooting de FAE par © Axel

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire de la photo ?

Plusieurs raisons m’ont poussé à faire de la photo et de la vidéo. Premièrement, j’ai grandi avec des amis qui étaient dans le milieu de la musique urbaine, plus particulièrement dans le rap, que j’ai suivis pendant longtemps. Grâce à eux, j’ai pu découvrir différentes choses, que ce soit la production de clips vidéo ou la production musicale en studio.

Ensuite, plus jeune, j’ai découvert la musique d’un rappeur, qui est aujourd’hui mon artiste préféré : Kendrick Lamar. Ses musiques sont composées d’une ambiance très profonde, souvent sombre, toujours conscient et réfléchi. De plus, le storytelling de ses sons est hyper travaillé : Kendrick Lamar traite de la vie, de la mort, de la religion, de son quartier, des histoires que lui ou ses proches ont vécues. Les productions visuelles de ses clips ne sont pas de simples visuels : elles accentuent et amplifient les émotions et l’ambiance produites par l’artiste dans ses chansons. Je pourrais en parler pendant des heures et des heures, mais en bref c’est cette amplification de la musique par la vidéo qui m’a donné envie de commencer de la vidéo.

Mais à ce moment, je n’avais toujours pas eu le déclic d’acheter ma première caméra. Celui qui m’a poussé à me lancer est Marleaux Désiré, un ami qui vit aux Etats-Unis. Je l’ai rencontré par le plus grand des hasards quand il était de passage à Paris. C’est un filmmaker de talent, avec une vibe très propre à lui, et surtout avec des productions qui étrangement se rapprochaient de la même sensation que j’ai ressentie en découvrant celles de Kendrick Lamar.

Je lui ai donc demandé de m’apprendre tout ce qu’il connait pour que je puisse me lancer par la suite, puis nous avons fini par faire quelques projets ensemble pour que je puisse m’améliorer.

Vous devinez la suite, j’ai acheté ma caméra avec mon premier salaire. C’était un Sony Alpha 6300, c’est avec cette caméra que j’ai tout appris avant de l’acheter. Marleaux a eu la gentillesse de me prêter son matériel, et je ne lui serais jamais assez reconnaissant de m’avoir fait confiance.

© Axel Capomazza

On t’a vu notamment dans la réalisation d’une courte vidéo de Neptunes2000, un influenceur mode Streetwear. Comment s’est faite la connexion ?

Simple. Dramane, qui gère la marque Imnotamodel, m’a contacté sur Instagram pour faire une vidéo promotion de sa marque. Par la suite, il m’a recontacté avec un concept de série de vidéos avec une personnalité différente à chaque vidéo témoignant de sa propre expérience dans le monde de la mode. Le but était de montrer qu’ils ne sont pas que des mannequins mais des personnes qui ont une vie, des hobbies et centres d’intérêt autre que le mannequinat.

Dans une de mes vidéos, Dramane avait invité Neptune, que j’ai connu par une autre vidéo qui est devenue virale sur Instagram, mais tout cela sans jamais vraiment savoir que c’était lui, ce qui était plutôt drôle.

Chaque grand photographe a sa touche personnelle, as-tu trouvé la tienne ?

J’ai une idée très précise de la pâte artistique que je souhaite acquérir mais cela me demandera encore beaucoup plus d’expérimentation et de maîtrise. Ma plus grosse inspiration sont les clips de Kendrick Lamar : j’aimerais produire du contenu de qualité comme lui et son équipe. Cela viendra avec le temps et l’expérience, je suis patient.

Que fais-tu en dehors de la photo et de la vidéo ?

Je travaille depuis 5 ans en tant que directeur artistique sur Morbus (Red Dragon Games Studio), un jeu PC destiné à sortir sur Steam en free-to-play. Je m’occupe de mon équipe d’artistes tout en travaillant sur le Level Design, c’est-à-dire la conception des niveaux du jeu.

Il y a un univers plutôt tourné vers le Streetwear dans tes photos, qu’est-ce qui t’a mené vers ce milieu ?

Honnêtement, je ne sais pas trop. Ça doit peut-être venir du fait que j’aime bien la mode, tout simplement. J’ai toujours voulu être bien habillé, chic, sobrement mais avec une petite touche urbaine. Je pense aussi que c’est venu en grandissant. Mes goûts et mes centres d’intérêt se sont tournées vers cet univers, comme beaucoup de ceux de ma génération.

Mais je ne veux pas être mis dans la case “streetwear” car j’aime aussi tout ce qui est cinématographique. Par exemple, quand je fais de la photo de paysage ou de la street photo, je me dit toujours que ce que je produis pourrait être tiré d’un film ou pourrait raconter une histoire par sa composition, son ambiance, ses couleurs.

Au final, si on pense que je suis tourné principalement vers l’univers Streetwear, c’est parce que mes portraits représentent des personnes de ma génération, très portée sur la mode urbaine car elle représente nos pensées et notre style de vie.

T’intéresses-tu à la mode ?

Je m’y intéresse sans être à l’affût des toutes dernières nouveautés ou autres. Je regarde ce qui me passe sous les yeux.

Quels sont tes futurs projets ?

J’aimerais me mettre à la réalisation de mon premier court-métrage et trouver l’artiste qui viendra me faire vibrer musicalement, pour pouvoir travailler avec lui sur des productions futures.

As-tu des conseils à donner à ces nombreux jeunes qui cherchent à entrer dans le milieu de la photo ?

Ayez de la passion et de la persévérance. Si vous voulez faire des études supérieures dans les domaines de l’art numérique, n’attendez pas d’être à l’école pour apprendre. Au contraire, mettez-vous-y au plus tôt et expérimentez. Même si vous ne faites pas d’excellentes créations au début (sauf si vous êtes un petit génie), vous allez découvrir des choses nouvelles. C’est un impératif pour parfaire son art et sa patte artistique.

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